Musique

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Paroles

 

Les deux jumeaux

 

Nager dans la bedaine de ma mère

Un peu à l’étroit, collé sur mon frère

Moi et mon frère, on va vous conter notre histoire

 

Deux petits tannants, ça déplace de l’air

Ça prend pas grand-chose pour partir la guerre

Moi et mon frère, on va vous conter notre histoire

 

Maman nous dit, c’est l’quel des deux

Moi j’dis c’est lui, lui dis c’est moi, on dit c’est eux

On dit l’contraire, on est chanceux

Tu sais des fois c’est bien plus facile à deux

 

Peut être que des fois on s’tape sur les nerfs

Mais deux jumeaux, y’a des jours c’est l’enfer

Moi et mon frère, on va vous conter notre histoire

 

Maman nous dit, c’est l’quel des deux

Moi j’dis c’est lui, lui dis c’est moi, on dit c’est eux

On dit l’contraire, on est chanceux

Tu sais des fois c’est bien plus facile à deux

 

 

Le croco

 

Un jour j’vivais dans une tite maison sur le bord de la rivière

Mon rêve c’était de jouer du banjo sur le balcon avec mon frère

On faisait swingner les moustiques, y’avait pas grand-chose à faire

Quand tout à coup une idée de génie, je vais mettre mon kayak à la mer

 

Le croco, le croco, le crococodile, n’a  qu’à se tenir tranquille

Sinon je vais dans ma maison sur mon beau balcon

Chercher mon gros bâton

Le croco, le croco, le crococodile, n’a  qu’à se tenir tranquille

Sinon j’embarque dans mon kayak, j’le frappe et j’le frappe

Jusqu'à s’qu’il tombe dans les patates

 

J’avançais aussi vite que la tortue dans la soupe de ma grand-mère

Quand tout à coup passe à côté de moi un gros poisson comme un éclair

Est-ce un saumon, un hareng, une morue, une sirène ou une truite de mer

Quand il s’est ouvert la gueule j’ai compris enfin à qui moi j’avais à faire

 

Le croco, le croco, le crococodile, n’a  qu’à se tenir tranquille

Sinon je vais dans ma maison sur mon beau balcon

Chercher mon gros bâton

Le croco, le croco, le crococodile, n’a  qu’à se tenir tranquille

Sinon j’embarque dans mon kayak, j’le frappe et j’le frappe

Jusqu'à s’qu’il tombe dans les patates

 

J’ai été cherché mon député mais il ne savait pas quoi faire

J’ai aussi demandé au curé d’exorciser l’adversaire

Été cré Ti-Jean le plombier pour déboucher la rivière

Vous voyez bien que j’ai tout essayé, enfin  moi j’savais pus quoi faire

 

Le croco, le croco, le crococodile, n’a  qu’à se tenir tranquille

Sinon je vais dans ma maison sur mon beau balcon

Chercher mon gros bâton

Le croco, le croco, le crococodile, n’a  qu’à se tenir tranquille

Sinon j’embarque dans mon kayak, j’le frappe et j’le frappe

Jusqu'à s’qu’il tombe dans les patates

 

 

La petite grenouille

 

J’ai trouvé une grenouille sur le bord de la rivière

Elle faisait de drôles bonds et tombait sur le derrière

Elle se tenait sur la tête et chantait un petit air

Est-ce que la petite grenouille serait un peu à l’envers

 

Le crocodile qui passait sur le bord de la rivière

En se bouchant les oreilles il ne savait plus quoi faire

Pour arrêter la grenouille de chanter son petit air

Décida de la manger afin de mieux la faire taire

 

Quand il s’est ouvert la gueule, dans un grand bruit de tonnerre

Il a reçu sur la tête, le balai de ma grand-mère

Qui emporta la grenouille, la morale de cette histoire

Si tu chantes comme une casserole, c’est dedans qu’on va t’y voir

 

 

Pattes de poules

 

Grand-mère n’est pas une sorcière

Mais elle fait de drôles de plats

Elle mange toutes sortes d’affaires

Nous autres on n’aime pas ça

 

Elle vit avec grand-père

Elle a un chien et deux chats

En haut de la rivière

Un peu plus loin dans l’bois

 

Pattes de poules et oreilles de cochon

Les pieds dans les plats, la queue en tire-bouchon

Soupe à la tortue et cuisses de grenouilles

Moi j’aime ça quand ça grouille

 

Des fois moi et mon frère

On aime ça allé là

Un p’tit bec à ma mère

Attendez nous voilà

 

On dit que prendre l’air

Ça donne faim, ça s’peut pas

Manger du mammifère

C’est pas du chocolat

 

Pattes de poules et oreilles de cochon

Les pieds dans les plats, la queue en tire-bouchon

Soupe à la tortue et cuisses de grenouilles

Moi j’aime ça quand ça grouille

 

 

J’ai du chocolat

 

J’ai pensé que j’pourrais bien faire

Un peu s’que j’veux, à ma manière

Que dans la vie, faut s’amuser

Qui faut pas toujours écouter

Il faut s’aimer les uns les autres

Ha ça c’est pas drôle

 

J’ai du chocolat, t’en auras pas

Des chips barbecue pis du cola

Du plaisir à coup sûr, fabriqué sur mesure

Installé sur mon sofa

 

J’ai pensé que passer l’hiver

Sans mes combines, les fesses à l’air

N’aurais peut-être pus m’épargner

D’attraper la guedille au nez

Il ne me reste qu’à me soigner

Devant la télé

 

J’ai du chocolat, t’en auras pas

Des chips barbecue pis du cola

Du plaisir à coup sûr, fabriqué sur mesure

Installé sur mon sofa

 

J’ai du chocolat, t’en auras pas

Des chips barbecue pis du cola

Du plaisir à coup sûr, fabriqué sur mesure

Installé sur mon sofa

 

 

Enfile ta chemise   

                                                                

Tourne de bord, enfile ta chemise

Met tes mitaines ta tuque et ton parka

Regarde bien au fond de ta valise

Surtout n’oublie pas tes bas

 

L’hiver c’est fait pour ça

Jouer dehors avec Nicolas

Papa sort et fait son coquin

Et lance la neige chez son voisin

 

Tourne de bord, enfile ta chemise

Met tes mitaines ta tuque et ton parka

Regarde bien au fond de ta valise

Surtout n’oublie pas tes bas

 

L’hiver il fait très froid

Je m’amuse, ça n’me dérange pas

Un glaçon pend au bout d’mon nez

J’prends ma mitaine pour l’enlever

 

Tourne de bord, enfile ta chemise

Met tes mitaines ta tuque et ton parka

Regarde bien au fond de ta valise

Surtout n’oublie pas tes bas

 

 

Plein mon sac

 

J’en ai plein mon sac, il fait chaud, il faut enlever un morceau

Les mitaines de ma tante Hélène

 

J’en ai plein mon sac, il fait chaud, il faut enlever un morceau

Les mitaines de ma tante Hélène

La p’tite tuque de mon cousin Luc

 

J’en ai plein mon sac, il fait chaud, il faut enlever un morceau

Les mitaines de ma tante Hélène

La p’tite tuque de mon cousin Luc

Le foulard de mon tonton Victor

 

Y fait chaud, On arrive ou s’qui fait beau

On enlève tous nos morceaux

Moi l’hiver, j’en ai plein l’dos

 

J’en ai plein mon sac, il fait chaud, il faut enlever un morceau

Les mitaines de ma tante Hélène

La p’tite tuque de mon cousin Luc

Le foulard de mon tonton Victor

La belle veste de mon oncle Ernest

 

J’en ai plein mon sac, il fait chaud, il faut enlever un morceau

Les mitaines de ma tante Hélène

La p’tite tuque de mon cousin Luc

Le foulard de mon tonton Victor

La belle veste de mon oncle Ernest

Les bottes de poil du gros Joël

 

J’en ai plein mon sac, il fait chaud, il faut enlever un morceau

Les mitaines de ma tante Germaine

La p’tite tuque de mon cousin Luc

Le foulard de mon tonton Victor

La belle veste de mon oncle Ernest

Les bottes de poil du gros Joël

Les pantalons du gros Gaston

 

Y fait chaud, On arrive ou s’qui fait beau

On enlève tous nos morceaux

Moi l’hiver, j’en ai plein l’dos

 

J’en ai plein mon sac, il fait chaud, il faut enlever un morceau

Les mitaines de ma tante Germaine

La p’tite tuque de mon cousin Luc

Le foulard de mon tonton Victor

La belle veste de mon oncle Ernest

Les bottes de poil du gros Joël

Les pantalons du gros Gaston

Juste en t-shirt pis en caleçon

 

Y fait chaud, On arrive ou s’qui fait beau

On enlève tous nos morceaux

Moi l’hiver, j’en ai plein l’dos

 

Y fait chaud, On arrive ou s’qui fait beau

On enlève tous nos morceaux

Moi l’hiver, j’en ai plein l’dos

 

 

Hawaï

 

Les pieds dans l’eau au coucher du soleil

Les poissons rouges nageaient sous mes orteils

Les vahinés ne dansaient que pour moi

A Hawaï c’étais moi le roi

 

J’étais le roi et j’avais toujours raison

On peut pas dire que c’est comme ça à la maison

Les vahinés ne dansaient que pour moi

On peut pas dire qu’à la maison c’était comme ça

 

Les noix de coco étaient mes préférées

J’en mangeais pour déjeuner pour dîner, pour souper

Personne pour me dire que j’devais arrêter

Avant de devoir éclater

 

J’étais le roi et j’avais toujours raison

On peut pas dire que c’est comme ça à la maison

Les vahinés ne dansaient que pour moi

On peut pas dire qu’à la maison c’était comme ça

 

J’ai fais du surf sur le dos d’un dauphin

Manger des ananas jusqu'à avoir plus faim

J’me suis amusé, j’ai dansé toute la nuit   

Avec Annie Brocoli

 

J’étais le roi et j’avais toujours raison

On peut pas dire que c’est comme ça à la maison

Les vahinés ne dansaient que pour moi

On peut pas dire qu’à la maison c’était comme ça

 

J’étais le roi et j’avais toujours raison

On peut pas dire que c’est comme ça à la maison

Les vahinés ne dansaient que pour moi

On peut pas dire qu’à la maison c’était comme ça

 


 

Mexico

 

Sous le soleil du Mexique, la vie est fantastique

Voici mon p’tit numéro j’espère un brin rigolo juste pour toi le gringos

 

Je m’appelle Pedro, je mange des nachos

De la salsa avec des piments jalapeno ça pique un peu trop

Quand je fais la sieste ou un p’tit dodo

Au soleil de Mexico même sous un sombrero, il fait toujours chaud

Aie aie aie

 

Emmenez-moi de l’eau avant qu’je m’évanouisse

Que je perde la tête et me mette à danser la danse de l’écrevisse

Emmenez-moi de la glace ou un verre de bubules

Arrêter la boucane qui sort de mes narines éteindre le feu qui brûle

 

Mon ami Pablo, est un torero

Il évite les taureaux qui se moquent de lui avec son rideau

Un jour qu’il fait chaud, les cornes du taureau

Ont attrapées Pablo, un peu plus bas qu’son dos, ce n’était pas très beau

Aie aie aie

 

Emmenez-lui un docteur pour soigner ses tites fesses

Qu’il retrouve la joie de pouvoir s’asseoir sans que ça ne paresse

Emmenez-lui une infirmière pour soigner sa blessure

Arrêter la boucane qui sort de son derrière éteindre le feu qui dure

 

Mon cousin Gino n’est pas un macho

Même s’il se croit très beau en faisant son pestacle avec son yoyo

Et puis le yoyo tournait un peu trop

A frappé Gino en plein sur le coco et lui a fais bobo

Aie aie aie

 

Emmenez-lui un chapeau pour cacher sa grosse prune

Car il a rendez-vous pour manger des tacos avec sa jolie brune
Moi Pablo et Gino, j’espère qu’on t’a fais rire

Et si jamais un jour tu passes par Mexico, tu viendras nous le dire

 

 

Jamaïque

 

Sous le ciel de Jamaïque

La chevelure dans le vent

Je jouais de la musique

En écoutant l’océan

 

Un p’tit accord de reggae

Mes amis à mes côtés

On était tout l’temps collé

On était tout l’temps collé

 

J’ai frappé le Jackpot et j’ai fais l’innocent

On s’est donné la main, on sentait le courant

J’ai frappé le Jackpot et j’ai fais l’innocent

On s’est donné la main, on sentait le courant

 

Quand tout à coup dans le ciel

Un troupeau d’éléphants blancs

Qui dansaient une ritournelle

En tutu et en collant

 

J’aperçois une sirène

Qui s’avance lentement

Et qui me fit une scène

Un coup de queue dans les dents

 

J’ai frappé le Jackpot et j’ai fais l’innocent

On s’est donné la main, on sentait le courant

J’ai frappé le Jackpot et j’ai fais l’innocent

On s’est donné la main, on sentait le courant

 

Quand je me suis réveillé

J’étais un peu sonné

Peut-être que j’avais rêvé

Peut-être que j’avais rêvé

 

J’ai frappé le Jackpot et j’ai fais l’innocent

On s’est donné la main, on sentait le courant

J’ai frappé le Jackpot et j’ai fais l’innocent

On s’est donné la main, on sentait le courant

 

 

Le maringoin

 

Un maringoin m’a soufflé à l’oreille

M’a demandé si j’étais jaloux

Il m’a dit qu’elle était si belle

Et moi ça m’a rendu un peu fou

 

Que le plus beau garçon du village

Aurait voulu se pendre à son cou

Moi je n’ai rien fais et c’est dommage

Elle est partit avec Jos Robidoux

 

Mon bébé est partit

Depuis hier au matin

J’ai pleuré toute la nuit

Et j’ai eu du chagrin

 

Le maringoin est revenue me voir

M’a demandé si je me sentais bien

Il m’a dit qu’il l’a vu dans le noir

Qu’elle brillait comme le soleil du matin

 

Je m’en retourne dans mon village

Moi, mon frère et mon baluchon

S’il le faut j’y irai à la nage

Adieu les bayous, bonjour la maison

 

Mon bébé est partit

Depuis hier au matin

J’ai pleuré toute la nuit

Et j’ai eu du chagrin

 

Mon bébé est partit

Depuis hier au matin

J’ai pleuré toute la nuit

Et j’ai eu du chagrin

 

 

Minie

 

Je m’en retourne chez-moi

Le cœur lourd et léger à la fois

Heureux de revenir

J’ai tant de souvenir

 

Là-bas

Toutes ces filles qui n’attendaient que moi

Y’avait Isabelle, Natacha, Julie et Manon

Sonia, Mélanie et celle dont j’oublie le nom

 

Mais je ne pourrais me passer, de toi

 

Ho Minie

C’est toi la plus jolie

Tu es très douce aussi

Comme du poil de souris

 

J’ai fais un grand voyage

Dans ma mémoire j’ai gravé des images

Les taureaux du Mexique

Le ciel de Jamaïque

 

Mais toi

Quand je t’ai vu pour la première fois

J’ai oublié Isabelle, Natacha et Manon

Sonia, Mélanie et celle dont j’oublie le nom

 

Mais je ne pourrais me passer, de toi

 

Ho Minie

C’est toi la plus jolie

Tu es très douce aussi

Comme du poil de souris

 

 

Mon p’tit bébé  

 

Y’a un papa, y’a une maman

Un p’tit bébé en attendant

Que la cigogne vient faire son tour

Pour nous livrer un p’tit amour

La vie coule lentement

Comme la rivière et son courant

Dis est-ce qu’il va avoir ma tête

J’ai hâte de lui voir la binette

 

Mais c’est pas toujours évident

Un bébé ça pleure souvent souvent souvent

Et ça fait de grosse colère

En levant les deux poings en l’air en l’air en l’air

 

Tu pleures des fois mon enfant

J’ai les oreilles qui bourdonnent

Comme une trompe d’éléphant

On dirait qu’tu joue du klaxonne

Ta face est  rouge comme une tomate

Mais où est maman aujourd’hui

Elle est partie avant l’orage

Sans oublier son parapluie

 

Les années passent et tu grandis

Tu auras deux ans aujourd’hui

Mais tu n’aimes pas ton gâteau

Et tu le brises en milles morceaux

Tu me regardes d’un air méchant

En me montrant toutes tes dents

Tu as enlevé tes bobettes

Et les a mises dans ton assiette

 

Mais c’est pas toujours évident

Un bébé ça pleure souvent souvent souvent

Et ça fait de grosse colère

En levant les deux poings en l’air en l’air en l’air

 

Tu pleures des fois mon enfant

J’ai les oreilles qui bourdonnent

Comme une trompe d’éléphant

On dirait qu’tu joue du klaxonne

Ta face est  rouge comme une tomate

Mais où est maman aujourd’hui

Elle est partie avant l’orage

Sans oublier son parapluie

 

Aujourd’hui à la garderie

Tu as mordu un p’tit amis

L’éducatrice est en colère

Tu lui donnes encore d’la misère

Mais je t’aime plus gros que le ciel

Peut m’importe les mauvais coup

Tu s’ras toujours mon p’tit bébé

Et moi je serai ton gros loup

 

 

Le nounours de poil blanc

 

J’dois m’en aller, tu sais ça m’fais d’la peine

J’m’en va travailler pour gagner des cents

Je l’sais qu’c’est loin, j’s’rais pas là d’main matin

Mais j’va t’app’ler tous les jours tu l’sais ben

 

Tu as perdu ton nounours de poil blanc

En d’sous du lit ou derrière le divan

Essuie tes larmes je suis là maintenant

On va tourner la maison jusqu’à temps

Qu’on va pouvoir se serrer mon enfant

 

Tous les jours quand mon réveil va sonner

L’image dans ma tête pour me rapp’ler d’toi

C’est ton sourire qui sera en premier

Pour m’aider à traverser la journée

 

Tu as perdu ton nounours de poil blanc

En d’sous du lit ou derrière le divan

Essuie tes larmes je suis là maintenant

On va tourner la maison jusqu’à temps

Qu’on va pouvoir se serrer mon enfant

 

Asteure j’y  pense, j’suis parti pour de vrai

J’avais pas ben l’choix, c’est pas ça que j’voulais

Regarde me v’là, je suis de retour

Viens dans mes bras, viens serrer ton nounours

 

Tu as perdu ton nounours de poil blanc

En d’sous du lit ou derrière le divan

Essuie tes larmes je suis là maintenant

On va tourner la maison jusqu’à temps

Qu’on va pouvoir se serrer mon enfant